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Kodiko se déploie dans de nouvelles villes

Grenoble, Valence et Bordeaux : découvrez notre projet de développement pour 2023 !

Notre association Kodiko accompagne depuis 2016 les personnes réfugiées dans leur recherche d'emploi via un programme de mentorat en entreprise. Après bientôt 7 ans d'existence, ce sont plus de 1 350 binômes salariés-réfugiés qui ont été formés et une cinquantaine d'entreprises qui ont participé à la création d'une société plus inclusive.

Après Paris, Tours, Strasbourg et Rennes, nous souhaitons faire grandir notre impact social et être présents dans de nouveaux territoires. Le cap est fixé : 

  • Nous prévoyons d’accompagner l’ouverture de 2 à 3 antennes locales par an entre 2023 et 2025 selon un modèle de franchise sociale
  • L’objectif est de doubler le nombre de personnes réfugiées accompagnées qui sera porté à 750 personnes par an d’ici 2025. 

Un développement en partenariat local

Ce modèle a été choisi pour 3 raisons principales : favoriser l’innovation et l’autonomie locale, répliquer plus rapidement notre projet pour maximiser notre impact et s’orienter vers plus d’indépendance financière territoriale.

Kodiko s'associe avec des porteur.euses de projet en local ou des associations existantes pour créer un partenariat gagnant-gagnant et faire grandir le réseau Kodiko. Pour garantir notre impact, nous accompagnons nos partenaires à travers un parcours de formation de plusieurs mois pour adapter la solution Kodiko au territoire.

L’exploration de 3 territoires pour une ouverture en 2023

Trois porteuses de projet ont initié en 2022 des explorations sur leurs territoires : à Bordeaux, Valence et Grenoble. Sous validation de faisabilité, ce seront 30 à 45 binômes supplémentaires qui seront créés en 2023 (10 à 15 sur chaque territoire) dans ces franchises sociales.

Vous êtes une entreprise présente sur l’un de ces territoires ? Vous souhaitez découvrir le programme de mentorat Kodiko ? Rencontrons-nous le 27 avril lors d’un petit-déjeuner (virtuel)

> Pour vous inscrire 

Sandrine, Claire et Isabelle : 3 porteuses de projet engagées

Le jeudi 27 avril, vous pourrez notamment échanger avec les 3 porteuses de projet : 

  • Sandrine Lestoquoy à Bordeaux
  • Claire Servoin à Grenoble
  • Isabelle Braly à Valence 

Nous leur avons posé quelques questions pour faire plus ample connaissance.

Pourriez-vous vous présenter et présenter votre parcours ?

Sandrine : 

“Côté personnel, je suis une amoureuse des voyages qui m'ont permis de m'enrichir de belles rencontres, humaines et culturelles. Je suis également une femme engagée depuis longtemps, investie en tant que bénévole dans diverses associations. Côté professionnel, je dirige depuis près de 20 ans une agence de communication spécialisée dans le bâtiment et le développement durable. Le respect de l'Autre, dans son altérité, et le respect pour notre environnement, qui nous accueille et nous nourrit, sont des engagements qui me tiennent particulièrement à cœur. Aujourd'hui, je souhaite leur consacrer l'essentiel de mon énergie et de mes compétences.”

Claire : 

“J’ai passé plus de 15 ans de ma vie professionnelle en tant que travailleuse humanitaire au sein du Comité International de la Croix Rouge. J’y ai occupé des postes de coordination et de management pour répondre aux besoins des populations civiles prises dans les conflits armés. Au fil de mes missions dans presque 20 pays en Afrique, en Asie et au Moyen Orient j’ai mis en œuvre des programmes de santé publique,  dirigé des structures, coordonné des opérations d’assistance et supervisé la sécurité de mes collègues sur le terrain. Ces contextes complexes et changeants m’ont exposée à des prises de décisions rapides, au travail avec des équipes multiculturelles, pluridisciplinaires et locales ainsi qu’ à des échanges atypiques avec les porteurs d’armes (militaires ou groupes armés). C’est aussi au cours de cette période que je me suis d’abord intéressée au développement organisationnel puis à la résolution des conflits, et suis aujourd’hui devenue médiatrice professionnelle .

Après ces années d’expatriation, j’ai décidé de rentrer en France en 2017, déterminée à établir des passerelles entre mon expérience humanitaire et l’action sociale. J’ai saisi l’opportunité de devenir directrice d’un établissement médico-social d’état innovant, permettant l’accès au logement à des personnes à la rue souffrant de troubles psychiatriques sévères. J’ai lancé le dispositif à Grenoble et eu un grand plaisir à établir une équipe pluridisciplinaire d’une vingtaine de personnes pour porter l’action. J’ai quitté mes fonctions en 2022 avec une équipe formée, compétente et solide.”

Isabelle : 

Avant toute chose, j’ai une formation de travailleur social, qui a orienté ma vie professionnelle et qui est toujours restée au cœur de mes pratiques, quelles que soient mes fonctions.

Dans mon parcours, j’ai travaillé au sein d’associations de maintien à domicile en zone rurale, mais aussi en Q.P.V. (Quartier Prioritaire de la Ville), tour à tour chargée du développement local d’une structure nationale dans le Beaujolais, puis responsable départementale de la Seine Saint Denis et du Val d’Oise en Ile de France, pour une association locale. J’ai ensuite passé 18 ans au sein d’une société de gestion de logements sociaux qui m’a offert la possibilité de changer de fonction. J’ai ainsi rempli différentes missions allant de l’accompagnement du parcours locatif, à la gestion du patrimoine et des équipes de proximité en Zone Urbaine Sensible, en passant par la réalisation d’opérations de relogement à l’échelle de projets de l’ANRU (Agence Nationale de Renouvellement Urbain).

Dans toutes ces missions, j’ai toujours eu à cœur d’établir des relations de confiance et de respect avec mes partenaires, mes collaborateurs, comme avec les personnes aidées. Selon moi, chacun porte en soi une part de "la solution" et j’ai eu plaisir à mettre en lumière et en valeur cette richesse dans chacune de mes relations professionnelles, pour parvenir à mes objectifs dans mes fonctions de référente sociale et de manager.

Pourquoi avoir choisi de développer le programme Kodiko sur votre territoire, en franchise sociale ? 

Sandrine : 

“La rencontre avec Kodiko, c'était il y a 4 ans. Un vrai coup de cœur pour le programme, l'équipe et la manière à la fois très pro et joviale de travailler. J'ai fait pas mal de missions en tant que bénévole pour Kodiko, dont konnectrice durant 2 promos consécutives, et mon agence, dans le cadre de mécénat de compétences, a réalisé les derniers rapports annuels de l'association. C'est à cette occasion que j'ai pris connaissance de la stratégie d'essaimage sous forme de franchises sociales de Kodiko. De retour sur Bordeaux, dans ma région d'origine, c'est donc tout naturellement que je me suis proposée pour lancer Kodiko sur Bordeaux, avec un modèle économique qui correspond bien à ma nature à la fois indépendante et sociable.”

Claire : 

“En 2017  déjà l’action de Kodiko m’avait attirée car elle faisait écho à mon tout premier emploi, précisément sur l’insertion professionnelle des personnes réfugiées. Il me semblait que Kodiko apportait la touche manquante à des parcours davantage marqués par la nécessité de trouver un emploi rapidement que par un véritable projet professionnel mettant en valeur la richesse des parcours de vie et professionnels des personnes réfugiées.

Après quelques années en France et une reconversion réussie, j’ai souhaité devenir entrepreneuse sociale : porter un projet qui me tient à cœur, mettre à profit une expérience professionnelle aboutie et être indépendante tout en étant ancrée sur un territoire que je connais.”

Isabelle

Je suis née dans le Rhône, j’ai travaillé en Ile de France mais aujourd’hui, "mon cœur Valence" ! Depuis 4 ans, je découvre avec plaisir cette ville et ce département dont ma famille maternelle est originaire. Je m’investis bénévolement dans différentes fonctions, j’observe avec plaisir que les Drômois sont solidaires, investis pour leur département et leurs villes, dynamiques et toujours prêts à relever le défi.

Alors quand j’ai rencontré la problématique de l‘intégration sociale et professionnelle des personnes réfugiées sur ce territoire (comme ailleurs), et que j’ai découvert que KODIKO proposait de les aider en mettant en valeur leur parcours professionnel, leur parcours de vie et leur savoir, tout en s’appuyant sur le mécénat de compétence, le projet m’est apparu comme évident.

Il répond à mes valeurs et mes convictions professionnelles, et fera sans aucun doute écho aux valeurs de solidarité et d’entraide des salariés et des entrepreneurs locaux. Et grâce au modèle de franchise sociale, KODIKO Valence bénéficie d’un savoir-faire éprouvé qui lui permettra d’avoir rapidement un impact fort sur le territoire. Et c’est aussi la possibilité de développer un modèle adapté aux besoins identifiés sur le territoire, en se construisant en partenariat avec les acteurs locaux.

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